Le vendredi 14 février 2025, le cabinet du Ministère de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières a servi de cadre à la signature de la convention de cession de gestion de trois (3) zones agro-industrielles entre la Société de Gestion et de Développement des Infrastructures Industrielles, SOGEDI et le Conseil du Coton et de l’Anacarde.
En présence du Ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, M. Kobénan Kouassi Adjoumani qui présidait la séance, les Directeurs Généraux des 2 sociétés, M. Mamadou Diomandé pour la SOGEDI et M. Mamadou Berté du Conseil du Coton et de l’Anacarde, ont paraphé et signé le document.
Les zones agro-industrielles concernées sont situées à Korhogo, Bondoukou et Séguéla et couvrent à elles trois une superficie totale de plus de 50 hectares. Elles sont dédiées à la transformation de l’anacarde et permettront de booster la capacité nationale de transformation d’au moins 150 000 tonnes à partir de la campagne 2026, selon le Ministre.
M. Kobenan Kouassi Adjoumani a aussi indiqué que ces zones agro-industrielles ont bénéficié de tous les travaux de VRD (Voirie et Réseaux Divers) et sont dotées d’entrepôts de stockage, de ponts bascules, d’aires de séchage et d’une station d’épuration, facilitant ainsi l’installation des unités industrielles sur ces sites.
Au terme de la signature de convention, le Directeur Général de la SOGEDI, M. Mamadou Diomandé a salué « ce partenariat stratégique qui ouvre la voie à de nouveaux projets pour dynamiser l’industrialisation du secteur ». Le Directeur Général du Conseil du Coton et de l’Anacarde, M. Mamadou Berté, a quant à lui, estimé que « l’opérationnalisation de ces zones agro-industrielles renforce notre engagement à valoriser la filière et à offrir plus d’opportunités aux acteurs du secteur »
Notons que la SOGEDI a été créée le 30 mars 2022 et a pour objet, pour le compte de l’Etat, de planifier, de promouvoir, de financer, de concevoir, de réaliser, de réhabiliter et de gérer ou de faire gérer des infrastructures industrielles, soit directement soit en ayant recours à des opérateurs privés dans le cadre de contrats de concession. La convention de ce jour s’inscrit dans le cadre de cette dernière mission citée.
